Total time: 72:31
Recorded: 2012 – 2013
Published: 2016
REVIEWS
„There is a new vision on this Platinum One with still a Berlin School, but we have psybient and quite this unique morphic techno of Indra style.”
As unbelievable and certainly unforgivable, I had totally forgotten the Platinum Series of my radar-chronic screen since my last review on the Archives Series: Diamond Five on last April. Very patient, Indra never told me about it. He waited that I asked him how he was doing to ask me if I had liked the Platinum Series. Oops!!! And after having heard Platinum One, I understood, as always, that I was missing the music of the friendly musician from Romania who has opened so many doors to local artists.
The Berlin School, the psybient and morphic techno are all part of this 21st album of this impressive Series that has nothing to envy to Klaus Schulze’s huge boxsets, so much the music is closely related to the musical progression of the German musician.
It’s from far that the pulsating rhythm of ‘Adoree’ is heading up at the bottom of our eardrums. The rhythm is curt, hatched like the flow of a train. A train that returns to the meditative pier I after 4 minutes, before going back on rails very slowly. The second portion is more musical, almost lyrical with more melodious arpeggios that twirl around a rounder structure in the deployment of its sequences. And as it’s often the case in the Indra universe, percussions come to anchor the rhythm, became meticulously stroboscopic, in a state of hypnotic Trance for souls in search of an Avatar.
The 12 minutes of ‘Adorée’ represents quite the musical direction of the Platinum One album with semi-ambient structures that are copiously sprinkled by percussions, percussive effects and jerky sequence lines, if not arpeggios, which sculpt these dancing hymns and the electronic Trances of the Romanian magician.
The world and the charms of Indra are always revealed by a minimalist approach that the synthesist loves to decorate with his innumerable treasures that are small golden nuggets to my ears, as well as to the ears of his many admirers. ‘The Looking Glass’ is the most beautiful example! Dry winds and percussive effects whose echoes cover our ears with a wall of very catchy tones, the introduction gets rid of this first veil of ambiosonic elements with the appearance of a semi-slow structure, like a hypnotic sensual dance. Indra plunges into the psybient with effect of echoes of the percussive effects where the perpetual cooing of an organic matter which always remains to be identified. Once the drums get silent, we see that the rhythm undulates with more velocity, like a snake crawling through contrary oscillations. We also note the richness of the structure that combines sequences, percussions, bass lines and arpeggios in an electronic decor closer to the stars than of a dance floor. The percussions come back to energize this wave of oscillations which scatter in many filaments of musical arpeggios knotted by jerks, leading ‘The Looking Glass’ towards a first ambiospherical moment around the 11th minute. A line of arpeggios floats in the void there, giving energy needed to the title which now gets centered on its opening structure.
It’s in a loud din that the delicious down-tempo of ‘Pretorian’ is pointing to our earlobes. Slamming percussion, nervous sequences and pulsating bass line; the rhythm flirts with an ambient Electronica that has enough vitality to weave us on the spot with a good dose of lead in the feet and many vitaminic sounds in the ears.
‘In Between’ adopts a little this model with strong percussive effects, and others that are organic, on a complex structure which prohibits any kind of dance, although some choreographers could have fun, in this decor surrounded by arpeggios in glass and sounds of slamming crystal that constitute an elegant tonal richness. Foggy synth pads give an ambient vision of Berlin School to a finale that comes a little too early.
‘Sotto Voce’ brings us a melancholic Indra in his cosmic setting. The pace is sluggish, perhaps slow, with good percussions which slam curtly in a Western music panorama. An electronic Western in a psybient vibe and a melody that makes you dream!
Certainly, this Platinum One does not count any longer its elements of surprises. All that is missing is a nice melody to make us vibrate the little strings of our soul so that the adventure is more than complete, and it is ‘Elois’ which proposes it. The rhythm is a mid-tempo, except that the keyboard frees harmonious pearls that draw a tear at this secret place hidden in the bottom of our shell. And when the arrangements pour out, goosebumps come with those tears. How not to love Indra? Not with this Platinum One for sure!
Sylvain Lupari (April 14th, 2019)
CHRONIQUE en FRANÇAIS
Aussi incroyable, et très certainement impardonnable, j’avais totalement oublié la série Platinum de mon écran radar-chronique depuis ma dernière chronique sur le séries Archives, soit le Diamond Five en avril passé. Très patient, Indra ne m’en a jamais parlé. Il a entendu que je lui demande des nouvelles pour me demander si j’avais aimé la série Platinum. Oups!!! Et après avoir entendu Platinum One, j’ai compris, et comme toujours, que je m’ennuyais de la musique du sympathique musicien de la Roumanie qui a ouvert tant de portes à des artistes locaux. Du Berlin School, du psybient et du techno morphique campent à la même enseigne de ce 21ième album de cette imposante série qui n’a rien à envier aux énormes coffrets de Klaus Schulze, tant la musique est en étroite relation avec la progression musicale du musicien Allemand.
C’est de loin que le rythme pulsatoire de ‘Adorée’ fini par aboutir au fond de nos tympans. Le rythme est sec, hachuré comme le débit d’un train. Un train qui rentre au quai méditatif I au bout de 4 minutes, avant de se remettre péniblement en marche. La 2ième portion est plus musicale, quasiment lyrique avec des arpèges plus mélodieux qui virevoltent autour d’une structure plus ronde dans le déploiement de ses séquences. Et comme c’est souvent le cas dans l’univers Indra, des percussions viennent ancrer le rythme, devenue minutieusement stroboscopique, dans un état de Trance hypnotique pour âmes à la recherche d’un Avatar. Les 12 minutes de ‘Adorée’ représente assez bien la direction musicale de Platinum One avec des structures semi ambiantes qui sont copieusement arrosées de percussions, d’effets percussifs et des lignes de séquences, sinon d’arpèges, saccadées qui sculptent ces hymnes de danse et transe électronique du magicien Roumain.
Le monde et les charmes d’Indra se dévoilent toujours par une approche minimaliste que le synthésiste adore décorer de ses innombrables trésors qui sont des petites pépites d’or à mes oreilles, de même qu’aux oreilles de ses nombreux admirateurs. ‘The Looking Glass’ est le plus beau des exemples! Vents arides et effets percussifs dont les échos tapissent nos oreilles d’une muraille de tons très accrocheurs, l’introduction se débarrasse de ce premier voile d’éléments ambiosoniques avec l’apparition d’une structure semi lente, tel une hypnotique danse sensuelle. Indra plonge dans du psybient avec des effets d’échos et des effets percussifs où roulent toujours en arrière-champs le perpétuel roucoulement d’une matière organique qui reste toujours à identifier. Une fois les percussions éteintes, on constate que le rythme ondule avec plus de vélocité, comme un serpent rampant au travers d’oscillations contraires. On remarque aussi la richesse de la structure qui allie séquences, percussions, lignes de basse et arpèges dans un décor électronique plus près des étoiles que d’un plancher de danse. Les percussions reviennent dynamiser cette nappe d’oscillations qui s’éparpillent en maints filaments d’arpèges musicaux noués par des élans saccadées, conduisant ‘The Looking Glass’ vers un premier moment ambiosphérique autour de la 11ième minute. Une ligne d’arpèges y flotte en chevrotant dans le vide, donnant l’énergie au titre qui se recentre sur sa structure d’ouverture.
C’est dans un tintamarre sonore que le délicieux down-tempo que ‘Pretorian’ se pointe vers nos lobes d’oreilles. Percussions claquantes, séquences nerveuses et ligne de basse pulsatoire; le rythme flirte avec un Électronica ambiant qui possède assez de vitalité pour nous faire dandiner sur place avec une bonne dose de plomb dans les pieds et beaucoup de vitamines sonores dans les oreilles.
‘In Between’ épouse un peu ce modèle avec de solides effets percussifs, et d’autres qui sont organiques, sur une structure complexe qui prohibe tout genre de danse, quoique certains chorégraphes pourraient se faire plaisir, dans ce décor nimbé d’arpèges de verre et de claquements de cristal qui constituent une élégante richesse tonale. Des nappes de synthé de brume donnent une vision ambiante Berlin School à une finale qui arrive un peu trop tôt.
‘Sotto Voce’ nous ramène un Indra mélancolique dans son décor cosmique. Le rythme est mou, peut-être lent, avec de bonnes percussions qui claquent sèchement dans un panorama de musique Western. Un Western électronique dans une ambiance de psybient et une mélodie qui fait rêver!
Décidément, ce Platinum One ne compte plus ses éléments de surprises. Il ne manque plus qu’une belle mélodie à nous faire vibrer les petites cordes de notre âme pour que l’aventure soit plus que complète et c’est ‘Elois’ qui la propose. Le rythme est un mid-tempo, sauf que le clavier lance des perles harmonieuses qui soutirent une larme à ce petit coin loin-loin dans le fond de notre carapace. Et lorsque les arrangements se versent, la chair de poule vient avec ces larmes. Comment ne pas aimer Indra? Pas avec ce Platinum One en tout cas!
Sylvain Lupari (03/04/2019)
Elois!!!!!!! SUPER MUSIC!!!!!!!