Total time: 79:20
Recorded: 2009
Published: 2015
REVIEWS
‘This last album of the Gold collection picked in the final remainders can be a delight to all the ears, but not to all at the same time.’
Like a 3rd treasure chest which eventually dries up of its wonderful discoveries, this last album of the Gold series picked in the final remainders can be a delight to all the ears, but not quite at the same time.
‘Luminous Vortex’ begins with a movement of the sequencer which forges a line galloping such as a troop of astral horses. In a structure always minimalist adorned of fragile variances, the rhythm takes a more dynamic tangent and unfolds a 2nd line of sequence which fight in a universe painted of ether. Stroboscopic thin lines get in and bounce in a discreet approach while the rhythm of ‘Luminous Vortex’ weakens in order to approach a more ambiospherical phase. In fact, throughout the 23 minutes of this track the structure evolves with simply surprising phases, as in the 5th minute which is hyper melodious and rather melancholic, and others which melt themselves in an approach of light dance imposed by percussions of a tap-dancing type and by stroboscopic strands sculptured in a psychedelic vision, as in the 10th minute. Playing constantly on the roles of his rhythms, Indra keeps his listener on the alert by merging phases which loop their loops and ultimately loops the wide loop of rhythms which is ‘Luminous Vortex’. I liked it a lot, but I’m known as being a fan of structures more homogeneous than asymmetric.
More coherent, the structure of ‘Zygurath’ seems to bite into the one which has introduced the opening of ‘Luminous Vortex’ but with sequences which cut out the ambiences with more mordant. Moreover, everything turns around this good movement of the sequencer which draws a lively rhythmic pattern, adorned with some variances, under a discreet soundscape which is multicolored by some well scattered effects, so giving free rein to this hypnotically spasmodic rhythm.
Every CD of this collection hides a wonderful pearl. Here it is ‘The Tale of a Lonely Shepherd’ which is a marvelous lunar ballad. The rhythm is soft, languishingly slow. Pecked by sober and late percussions, it swirls like a carousel illuminated by delicate arpeggios which sing and glitter in the chants watered of a morphic melancholy of the synth. I adore it!
‘Alcyone’ is a long movement of ambiences sculpted in breezes as well mysterious as very tenebrous. Decorated with beautiful layers, sometimes orchestral and more often cosmic, which float as much as sing and of these small carillons so soft of the Indra universe, this long trip in the cosmos is a very meditative music which it’s required to listen carefully in order to perceive its delicate fragility. It’s some very serene and meditative Indra who whispers us his beautiful music soaked of strong emotions into our ears.
With its soft rhythm, the first part of ‘Secretly, Ona’ is my real crush on this Gold Five. The hypnotic game of the percussions attracts us irreparably in this interstellar universe where are sparkling a variety of noises, as cosmic as organic. And it’s all the charm of this long title that exploits admirably its bed of sober but really fascinating percussions. The 11 first one minutes are simply brilliant with these methodical beatings which support a very good game of sequences which spreads its keys into soft stroboscopic strands. These beatings decrease the pace by remaining very discreet in the last 10 minutes which are filled by cosmic effects and anesthetic layers. Shortened of five or six minutes and that will be a real jewel in this series.
A way as another to conclude this 3rd chapter of this impressive collection of the Archives series which continues its musical road with another section (collection) of 5 albums entitled Diamond and whose action takes place at the door of 2010.
Sylvain Lupari (August 5th, 2017)
CHRONIQUE EN FRANÇAIS
‘Comme un 3ième coffre aux trésors qui finit par se tarir de ses merveilleuses découvertes, ce dernier album de la série Gold puise dans des restants qui peuvent délecter toutes les oreilles mais pas toutes en même temps.’
‘Luminous Vortex’ débute avec un mouvement du séquenceur qui déploie une ligne galopant comme une horde de chevaux astraux. Dans une structure toujours minimaliste agrémentée de fragiles variances, le rythme prend une tangente plus dynamique et étend une 2ième ligne de séquence qui se combattent dans un univers peint d’éther. Des filaments stroboscopiques déroulent une approche discrète alors que le rythme de ‘Luminous Vortex’ se fragilise pour approcher une phase plus ambiosphérique. En fait, tout au long des 23 minutes de ‘Luminous Vortex’ la structure évolue avec des phases tout simplement renversantes, comme à la 5ième minute qui est hyper mélodieuse et mélancolique, et d’autres qui se fondent dans une approche de danse légère imposée par des percussions d’un type claquette et des filaments stroboscopiques sculptée dans une vision psychédélique, comme à la 10ième minute. Jouant constamment sur les rôles de ses rythmes, Indra tient son auditeur en alerte en fusionnant des phases qui au final bouclent leurs boucles et ultimement boucle la large boucle de rythmes qu’est ‘Luminous Vortex’. Moi j’ai aimé, mais je suis reconnu comme étant un adepte des structures autant homogène qu’asymétrique.
Plus cohérente, la structure de ‘Zygurath’ semble mordre dans celle qui initiait l’ouverture de ‘Luminous Vortex’ mais avec des séquences qui hachurent les ambiances avec plus de mordant. D’ailleurs tout tourne autour de ce bon mouvement du séquenceur qui trace une rythmique vive, parée de quelques variances, sous un horizon sonique discret et bariolé de quelques effets bien éparpillés, donnant ainsi libre cours à ce rythme hypnotiquement spasmodique.
Chaque CD de cette collection cache une merveilleuse perle. Ici c’est ‘The Tale of a Lonely Shepherd’ qui est une splendide ballade lunaire. Le rythme est mou, langoureusement lent. Picoré par de sobres percussions tardives, il tournoie comme un carrousel illuminé par de délicats arpèges qui chantent et miroitent dans les chants arrosés de mélancolie morphique du synthé. J’adore!
‘Alcyone’ est un long mouvement d’ambiances sculptées dans des brises aussi mystérieuses que ténébreuses. Ornée de belles nappes, tantôt orchestrales et plus souvent cosmiques, qui flottent autant que chantent et de ces petits carillons si tendres de l’univers Indra, cette longue virée dans le cosmos est une musique très méditative qu’il faut écouter attentivement afin d’y percevoir sa délicate fragilité. C’est du beau Indra très serein et méditatif qui nous susurre sa belle musique imprégnée de belles émotions dans notre oreille.
Avec son rythme mou, la première partie de ‘Secretly, Ona’ est mon véritable coup de cœur sur ce Gold Five. Le jeu hypnotique des percussions nous attire irrémédiablement dans cet univers interstellaire où scintillent des bruits autant cosmiques qu’organiques. Et c’est tout le charme de ce long titre qui exploite admirablement son lit de percussions sobres mais drôlement captivantes. Les 11 premières minutes sont tout simplement géniales avec ces battements méthodiques qui supportent un très beau jeu de séquences qui déploie ses ions en tendres filaments stroboscopiques. Ces battements diminuent la cadence en restant très discret dans les dernières 10 minutes qui sont remplies d’effets cosmiques et de nappes anesthésiantes. Raccourci de cinq ou six minutes et ça serait un véritable bijou de cette série.
Une façon comme une autre de conclure ce 3ième chapitre de cette imposante collection de la série Archives qui continue sa route musicale avec une autre section de 5 albums intitulée Diamond et dont l’action se déroule à la porte de 2010.
(Sylvain Lupari 05/08/2017)